A CHEFFOIS , vous êtes de la » haute » ou de la » basse »…
Rien à voir avec des considérations sociales, puisqu’il s’agit d’une question de relief.
- La »haute » c’est le nord de la commune avec une série de coteaux qui donnent un aspect élevé et mouvementé.
- La »basse », c’est le sud qui s’étend de façon plus plate au pied des collines de Mouilleron St Germain.
Mais que vous soyez du haut ou du bas, vous descendez toujours dans le bourg niché au creux des collines environnantes. Rien de bien étonnant à ce que la version la moins contestée de l’origine du nom de la commune soit le latin « scava-faya » qui signifie »creux où pousse le hêtre »
La population a elle aussi connu des hauts et des bas; le haut se situant en 1906 avec 1218 habitants pour chuter au plus bas en 1975 avec 763 habitants.
Aujourd’hui environ 1000 Cheffoisiens et Cheffoisiennes s’activent, sur ce territoire de 1863 hectares, à donner vie à ce petit bout du Pays de la Châtaigneraie.
Certes, les difficultés liées au milieu rural ne l’ont pas épargné. Mais ce phénomène de société a su être enrayé grâce à l’esprit d’entreprise, l’imagination, l’audace et le charisme de ses habitants tant au point de vue économique qu’associatif.
L’agriculture, avec 31 sièges pour 52 chefs d’exploitation a su se diversifier avec un fort taux d’hors-sol, se spécialiser, avec les pépinières qui emploient à elles seules plus de 50 personnes, avec un élevage hors-sol qui en emploie plus de 30 .Elle a su se structurer en CUMA, regroupant la quasi-totalité des exploitants.
L’industrie, grâce à des chefs d’entreprises créatifs et audacieux est très présente avec la chaudronnerie (plus de 100 personnes), l’automobile (plus de 20 personnes) et la gestion de portefeuilles d’assurances.
L’artisanat, bien que moins présent qu’autrefois, propose ses services dans la maçonnerie, les travaux publics, la mécanique auto, la menuiserie, la motoculture, la peinture, les carrelages/faïences, la coiffure, la poterie d’art.
Le commerce, secteur ou des disparitions sont à déplorer se maintient avec le restaurant bar, la boulangerie. Cette vie économique dense est complétée par l’attractivité que constituent les grandes entreprises des communes proches.
Et, pour répondre aux aspirations d’animation et de détente des habitants, le secteur associatif sait se montrer imaginatif et dynamique. L’association familles rurales propose de nombreux services ou activités (théâtre, cinéma, …)
Les clubs de générations, comme le Foyer des jeunes avec sa séance de variétés, la Bouillie à Sosso avec le festival de musique rock/folk, ou encore le club du 3ème Age « sourire d’automne », se mobilisent très souvent.
Le sport est particulièrement brillant avec le Football et le CASM (Cheffois Antigny St Maurice Le Girard et St Maurice des Noues) qui compte pas loin de 250 licenciés, des débutants aux seniors, 30 dirigeants sans oublier les 5 arbitres officiels, l’équipe fanion évoluant au niveau régional, et aussi le Basket-ball avec le CMS basket (Cheffois Mouilleron St maurice) qui compte un public plus féminin avec 150 licenciées, 30 éducateurs entraîneurs et une arbitre officielle.
Le conseil municipal répond donc avec ses moyens aux attentes en équipements et aux soutiens des activités. Avec deux zones d’activités, l’une artisanale, l’autre commerciale, situées de part et d’autre de la départementale 949 bis, la commune en collaboration avec la communauté de communes espèrent développer les activités commerciales et industrielles et de ce fait redynamiser l’emploi sur le secteur.
Le logement n’est pas négligé non plus. Avec les nouveaux lotissements, le conseil municipal joue également la carte de l’accueil en proposant des terrains à construire dans un site attractif sans oublier d’améliorer l’habitat ancien. Le parc de locatifs sous l’égide de « Vendée-Logement » offre à la population une palette de 30 logements avec en prévision, 4 supplémentaires.
Retrouvez plus d’informations sur le site des Archives de la Vendée